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quarta-feira, março 30, 2005
Ontem não consegui fazer este post..

APLAUSOS
À Universidade de Coimbra e ao Instituto de Emprego e Formação Profissional pela criação de um centro destinado a ajudar os jovens licenciados na orientação e inserção no mercado de trabalho.

JORNALISMO
1 UM LANÇAMENTO
Amanhã Sofia Pinto Coelho vai apresentar o seu livro Jornalistas e Tribunais, na Livraria Bertrand, do Picoas Plaza. É um assunto e uma perspectiva pouco conhecidos e que vale a pena conhecer melhor. Afirmo isto por ter ouvido uma pequena intervenção de Sofia Pinto Coelho num colóquio do Observatório de Imprensa, no ano passado.

2 UM MANUAL
Um grupo de mulheres da Soroptmist preparou um manual sobre violência doméstica para a comunicação social. A versão actual foi posta em discussão na internet.

3 UM CURSO
A Marinha dá um curso à Força Aérea e ao Exército para estes ramos saberem como lidar com jornalistas. A vocação marítima também se realiza nesta formação. Há que começar por algum lado
 
José Carlos Abrantes | 10:48 da tarde | 3 comments
quinta-feira, março 24, 2005
APLAUSOS A FERRO RODRIGUES E A MANUEL MARIA CARRILHO

Ao primeiro pela forma como se retirou da corrida para a presidência da Câmara Municipal de Lisboa. Ao segundo, por se ter posicionado bem e já há algum tempo.
 
José Carlos Abrantes | 3:42 da tarde | 0 comments
quarta-feira, março 23, 2005
FALAR TELEVISÃO 20

Can ombudsmen save journalism from itself?
Podem os provedores salvar o jornalismo de si mesmo?
Os provedores na imprensa, rádio e televisão

Jeffrey Dvorkin
Ombudsman da National Public Radio
Presidente da Organization of News Ombudsman (ONO)

Marie Laure Augry
Médiatrice de France 3 (France Télévisions)

Comentários:
José Pacheco Pereira

José Carlos Abrantes, moderador

Dia 7 de Abril 2005, 5a feira, às 18h
na Fundação Luso Americana para o Desenvolvimento
Rua do Sacramento à Lapa, 21 1249-090 Lisboa


dia 8, 6a feira
Conflitos de interesse no jornalismo
workshop
para membros do CIMJ, jornalistas, outros profissionais dos media e alunos da comunicação social (4 vagas)
Fundação Luso Americana para o Desenvolvimento
Rua do Sacramento à Lapa, 21 1249-090 Lisboa


Uma iniciativa do Centro de Investigação Media e Jornalismo (CIMJ)
Com apoio da Fundação Luso Americana para o Desenvolvimento

Inscrições para
jc.abrantes@netcabo.pt

As inscrições serão aceites por ordem de chegada e apenas até dia 31 de Março. No email deve ser indicado nome, idade, instituição, contacto telefónico. Serão pedidos elementos adicionais se tal se relevar necessário.

Membros do CIMJ gratuito
Não membros: 20 euros

Máximo de inscrições 20
10h-12h30m e 14h 30m-17h 30m



José Carlos Abrantes

jc.abrantes@netcabo.pt

Telefones (00 351) 21 757 46 29 ou (00 351) 96 3 600 615
 
José Carlos Abrantes | 11:18 da tarde | 0 comments
sexta-feira, março 18, 2005
IMAGENS DE CINEMA
Haverá menos espectadores nas salas de cinema em 2005 ou só no fim do ano se fazem as contas?
 
José Carlos Abrantes | 10:56 da tarde | 0 comments
quinta-feira, março 17, 2005
IMAGENS: CINEMA AFRICANO

Porque são tão pouco noticiadas as questões relativas a África, nos media, em Portugal? Com o nosso passado, com as portas que se estão a abrir para alguns jovens portugueses nos países africanos como Angola, Moçambique e S. Tomé, parece importante que as agendas africanas não sejam esquecidas. Por exemplo, no cinema.

Triomphe sud-africain à Ouagadougou
BURKINA FASO - 13 mars 2005- par RENAUD DE ROCHEBRUNE, ENVOYÉ SPÉCIAL
Jeune Afrique Intelligent


Sélection de qualité et palmarès très politique pour la dix-neuvième
édition du festival, qui a salué l'éclosion soudaine et massive de la
cinématographie du pays de Mandela, jusque-là fort discrète.


En annonçant, le 5 mars, dans le stade du 4-Août de Ouagadougou, le
palmarès du dix-neuvième Fespaco, le président du jury, le réalisateur
marocain Souheil Ben Barka, a salué « un festival d'une richesse
exceptionnelle, d'une grande diversité et de très bon niveau ». Il a même
ajouté sans craindre l'emphase que « la qualité très relevée des films
africains doit leur permettre d'affronter les grands festivals
internationaux - Cannes, Venise, Berlin - sans complexe ».
Après avoir visionné la totalité des vingt films en compétition dans la
capitale du Burkina Faso, qui représentent à quelques exceptions près le
meilleur de la production du nord et surtout du sud du Sahara des deux
dernières années, on aurait tendance, tout en relevant un progrès certain
par rapport à l'édition précédente en 2003, à nuancer fortement ce
verdict. Car toutes les régions profitent très inégalement de cette
évolution « globalement positive » du septième art sur le continent. Et si
la présence des films africains, de fait, a été presque confidentielle ces
dernières années dans les grands festivals - seul le superbe Moolaadé, de
Sembène Ousmane a eu droit aux honneurs de la sélection officielle lors du
dernier Festival de Cannes -, on ne saurait attribuer cette faible
exposition aux seuls effets de mode qui jouent en faveur d'autres
cinématographies du Sud comme celles d'Iran, de Chine, de Corée ou, depuis
peu, d'Argentine. Avec un palmarès très « politique », le jury du Fespaco
2005 a, il est vrai, distingué les trois nations les plus prolifiques
sinon les plus créatives du cinéma africain actuel - l'Afrique du Sud, le
Maroc, le Burkina Faso -, qui ont raflé dans cet ordre les trois
principaux prix de la compétition des longs-métrages. On peut cependant
rester perplexe devant le choix du lauréat dans chaque cas.
Que l'Étalon d'or de Yennenga dût aller cette année à un film sud-africain
relevait presque de l'évidence : il paraissait judicieux de saluer
l'éclosion soudaine et massive de la cinématographie de ce pays, jusque-là
fort discrète. Les plus nombreux à Ouagadougou, notamment dans la
compétition avec 20 % des oeuvres présentées, les longs-métrages de la
patrie de Mandela étaient cependant de qualité très inégale. S'ils ont
impressionné par leur esthétique très travaillée - l'impact de la culture
publicitaire qui domine l'industrie audiovisuelle locale ? -, leur mise en
scène, certes professionnelle et servie par un montage souvent nerveux
mais très peu original, n'a pas convaincu outre mesure.
Le triomphateur de Ouagadougou, Drum, de Maseko Zola, est bien
représentatif de ce cinéma. Réalisé par un ancien combattant de la branche
armée de l'ANC, qui a levé le poing en signe de contentement comme il se
doit à l'annonce de sa « victoire », ce film, inspiré d'une histoire
réelle, nous fait suivre un grand journaliste d'investigation noir lors de
ses reportages dans l'Afrique du Sud des années 1950 pour le compte d'un
magazine dirigé par un Blanc « libéral ». Agissant à la manière du célèbre
écrivain allemand Gunther Walraff, l'auteur de Tête de Turc, le héros de
Drum - c'est le titre du journal - donne de sa personne afin de démasquer
les injustices faites aux Noirs aux pires heures de l'apartheid. Ainsi se
fait-il passer pour un ouvrier agricole à la recherche d'un emploi pour
dénoncer les conditions de travail confinant à l'esclavage qui règnent
dans une ferme afrikaner, se fait-il emprisonner brièvement pour décrire
l'effroyable façon dont on traite les prévenus, ou « emprunte »-t-il des
documents secrets pour démontrer les ravages de la spéculation immobilière
dans un quartier misérable de Johannesburg.
Un film avec un sujet fort, traité un peu comme un polar, avec de bons
acteurs, mais qui ne semblait pas promis à la récompense suprême. Le
favori des festivaliers et de la grande majorité de la critique était en
effet, à juste titre, Zulu Love Letter, le deuxième long-métrage de
Ramadan Suleman, auteur à la fin des années 1990 d'une adaptation réussie
du célèbre roman de Njabulo S. Ndebele, Fools. Cette histoire d'une
journaliste noire, mère d'une adolescente sourde de naissance, qui doit
affronter la police secrète qu'elle a vue autrefois assassiner une jeune
militante antiapartheid, est en elle-même intéressante. Elle permet de
montrer à travers une intrigue bien construite qui met en situation des
personnages complexes et attachants les difficultés qu'affronte l'Afrique
du Sud postapartheid alors qu'elle emprunte le dur chemin de la quête de
réconciliation entre Noirs et Blancs. Mais, grâce à une réalisation
parfois subtile et au jeu remarquable de Pamela Novemte Marimbe, qui lui a
valu justement un prix d'interprétation, le film atteint à une dimension
dramatique qui fait précisément défaut à Drum.
La cinématographie marocaine, ensuite, désormais leader du cinéma
maghrébin grâce à un soutien massif et persistant des pouvoirs publics, a
été récompensée à travers l'Étalon d'argent - depuis cette année, le
festival décerne des récompenses en or, argent et bronze comme aux jeux
Olympiques - accordé à La Chambre noire, de Hassan Benjelloun. Ce récit de
la descente aux enfers d'un ancien étudiant d'extrême gauche rattrapé par
son passé et emprisonné dans des conditions inhumaines pendant les «
années de plomb » du régime de Hassan II est bien mené et affronte
courageusement de face un sujet délicat. Tourné avant le lancement par
Mohammed VI de l'Instance Équité et Réconciliation, ce film apporte sa
pierre à un travail historique et civique nécessaire. Efficace bien que
sans originalité, ce long-métrage ne paraissait pourtant pas mériter de
supplanter au palmarès Le Grand Voyage, l'autre film marocain en
compétition, dont nous avons déjà souligné dans ces colonnes les qualités
(voir J.A.I. n° 2290).
L'Étalon de bronze, pour sa part, restera au Burkina, puisqu'il a été
attribué à un réalisateur du pays hôte, Kollo Daniel Sanou, pour Tasuma.
Cette sympathique chronique villageoise, contant non sans humour les heurs
et malheurs d'un ancien tirailleur toujours en attente d'une pension qui
n'arrive jamais, a obtenu sans surprise le prix du public décerné par RFI
après enquête auprès des festivaliers. Mais, en raison de sa facture très
conventionnelle, il n'est pas certain qu'il méritait plus que d'autres
longs-métrages burkinabè d'être distingué par le jury « officiel ». Comme
par exemple Ouaga Saga, comédie réjouissante qui propose un portrait de
Ouagadougou à travers les mésaventures d'une bande de jeunes gens sans le
sou qui rêvent de réussite. Ou La Nuit de la vérité, de Fanta Règina
Nacro, courageuse évocation métaphorique des guerres ethniques ravageant
l'Afrique noire qui ne peut laisser indifférent malgré ses nombreuses
maladresses et son « message » un peu trop moralisant.
L'évocation d'autres « oubliés » du palmarès, du moins pour les trois
récompenses majeures, permettra de souligner à quel point le cru 2005 de
la biennale panafricaine est au total plutôt satisfaisant. On peut
regretter ainsi que Les Suspects et El Manara, les deux films algériens en
compétition, qui abordaient de façon non manichéenne des questions
majeures de l'histoire contemporaine de l'Algérie - séquelles de la guerre
d'indépendance, guerre civile avec les islamistes -, n'aient reçu que des
trophées de consolation. De même que les deux films tunisiens, peut-être
les plus originaux de la sélection. Ainsi, Le Prince, de Mohamed Zran,
l'histoire en forme de conte de fées d'un apprenti fleuriste qui tombe
amoureux d'une belle banquière, a séduit par sa facture légère qui
tranchait avec le ton sérieux caractérisant de la plupart des autres
oeuvres présentées. La Danse du vent, de Taïeb Louhichi, qui relate les
affres d'un cinéaste en repérages, perdu dans le désert, a dérouté
beaucoup de festivaliers en raison de sa radicalité formelle : pas de
dialogues ni d'action, ou presque. Mais son apparente aridité narrative
n'est que la rançon d'une tentative réussie du cinéaste, qui filme si bien
son décor de sable, pour donner libre cours à l'imaginaire de son
personnage, magnifiquement incarné par l'excellent Mohamed Chouikh, et par
là même à celui du spectateur.
Dans des genres très différents et sans pour autant être convaincants d'un
bout à l'autre, trois autres films, enfin, ont montré quelques facettes du
talent singulier de certains cinéastes africains. Le Congolais Zeka
Laplaine, révélé autrefois par la comédie Macadam tribu, a su créer avec
Le Jardin de papa, racontant l'arrivée en Afrique d'un couple de Blancs
qui se retrouve dans une maison cernée par des militants politiques
excités, une atmosphère de thriller qui n'est pas sans rappeler - toutes
proportions gardées - l'extraordinaire Chiens de paille, de Sam Peckinpah.
Son compatriote Mweze Ngangura, auréolé de l'Étalon de Yennenga en 1999
pour Pièces d'identité et aujourd'hui auteur des Habits neufs du
gouverneur, a pour sa part réussi le pari difficile de transposer le conte
d'Andersen du même nom (celui, fameux, où il apparaît que « le roi est nu
») en comédie musicale à base de rumba.

Quant au réalisateur angolais Zeze Gamboa, il a fort bien évité le risque
du mélodrame dans Le Héros, déjà remarqué au festival de Sundance, un
récit lucide et émouvant des difficultés du retour à la vie civile d'un
ex-soldat mutilé qui échangerait volontiers ses décorations contre cette
prothèse qu'on lui a volée pendant qu'il dormait dans la rue.

Tous les films en compétition, y compris ceux que nous n'avons pas cités,
remplissaient bien cette année la « mission » que le cinéaste mauritanien
Abderrahmane Sissako, lauréat du Fespaco 2003 avec Heremakono, leur
attribuait récemment : « Faire que l'Afrique puisse, enfin, se raconter
elle-même. » Et il va de soi qu'à cet égard, on l'a bien vu à Ouagadougou,
tous les genres cinématographiques, quels que soient le support choisi (du
35 mm à la vidéo) ou le mode narratif adopté (de la fiction au
documentaire), peuvent participer à cette tâche essentielle. Peut-on
espérer que les nombreux gouvernements qui, surtout au sud du Sahara, ne
portent qu'une attention réduite au sort du septième art s'en rendent
compte ? Et agissent en conséquence en soutenant, chacun selon ses moyens,
la création audiovisuelle et plus spécifiquement son fleuron, la création
cinématographique.
 
José Carlos Abrantes | 8:47 da manhã | 0 comments
quarta-feira, março 16, 2005
IMAGENS DE CINEMA

"O Herói", de Zézé Gamboa inaugura New/Directors New Films em NY


O filme "O Herói" do realizador Zézé Gamboa vai inaugurar a noite de estreia da próxima edição do festival New Directors/New Films, a decorrer em Nova Iorque no Lincoln Center e no MoMA - Museu de Arte Moderna (http://www.filmlinc.com/ndnf/calendar/march23.html).

Recentemente galardoado com o Grande Prémio do Juri do Festival de Cinema de Sundance, "O Herói", abre no dia 23 de Março a noite de gala deste festival Nova Iorquino tão prestigiado mundialmente - no qual o realizador angolano vai estar presente. É a primeira vez que um filme estrangeiro inaugura o New/Directors New/Films.

A noite de estreia vai decorrer no Alice Trully Hall, do Lincoln Center, pelas 20 horas. No dia 24, pelas 18 horas, "O Herói" passa novamente no Museu de Arte Moderna de Nova Yorque - MoMA.

Este filme encontra-se ainda seleccionado proximamente para o San Francisco International Film Festival de 30 de Abril 30 a 2 de Maio e para Natfilm Festival – o maior e mais prestigiado festival de cinema da Dinamarca.

Produzido pela David&Golias, "O Herói" foi a primeira longa-metragem rodada em Luanda (Angola), depois de 30 anos de guerra civil. Zézé Gamboa, realizador angolano que vive actualmente em Lisboa, conta a história de Vitório, um ex-combatente que tenta recomeçar a vida no fim de uma guerra civil que destruiu todo um país.

Além do Grande Prémio do Júri no Festival de Sundance, "O Herói" arrecadou durante o ano de 2004 diversos prémios. O mais recente foi atribuído em Novembro de 2004, no Festival 3 Continentes, em Nantes (França), onde recebeu o prémio do Público. Em Outubro de 2004 nas Jornadas Cinematográficas de Cartago Zézé Gamboa recebeu o Prémio da Melhor Primeira Obra, assim como o Prémio da Fundação italiana COE – Film pour la solidarité dans le monde. Ainda em 2004, o filme "O Herói" foi galardoado com o Prémio Melhor Longa-Metragem no Festival de Thessaloniki (Cinema Club of Trade Unions Centre), em na Grécia.

Para mais informações pf contacte:
Selma Cifka
ou Adriana Bolito

21 8882028
David&Golias

Informação enviada por Fernando Vendrell, produtor do filme.
 
José Carlos Abrantes | 11:25 da manhã | 0 comments
Les bénévoles sont-ils des poires?
LE MONDE | 14.03.05 | 15h11
C'est un beau mot, "bénévole". Un mot qui sent l'innocence, le frais, le
pur. Les deux premières syllabes lui offrent un socle. "Béné", c'est du
solide qui vient du latin bene ("bien"). Après, c'est du velours, de la gaze. Ce "vole", de volo ("je veux"), c'est du sublime, de l'impalpable, de l'inappréciable. Deux syllabes d'azur, des bulles d'air.
Etre bénévole, c'est admirable. On songe aussitôt aux secouristes de la
Croix-Rouge, aux Petits Frères des pauvres acheminant emplettes et colis
aux oubliés, à tous les bénévoles anonymes, ou encore à ces choristes
dévoués dont les chants en canons viennent réchauffer les longues soirées d'hiver. Bénévolat tout cela, bénévolat pur et dur, bénévolat ordinaire et
pourtant extraordinaire.
Prenons les Petits Chanteurs de Saint-Marc, à Lyon. Oui, les "voix" des Choristes, le film de Christophe Barratier. Des bénévoles, bien sûr. Des bénévoles bienheureux. Des bénévoles sublimes. Des bénévoles qui planent. Des bénévoles enchantés.
Voilà plus d'un an que nous vibrons au son de leurs voix cristallines. La
France entière est devenue un choeur, chaque Français fait partie de la
chorale. Qui n'a pas vu Les Choristes ou n'a pas l'impression de l'avoir
vu ? Le succès est immense : plus de neuf millions d'entrées en France. Un bingo gargantuesque, sans compter la vente annoncée d'un million de DVD et d'un million et demi de CD. Et cela continue.
On imagine les recettes d'une telle réussite. La société de production a
versé à la chorale la somme forfaitaire de 20 000 euros destinés à
dédommager l'association pour trois jours d'enregistrement. L'attachée de
presse du film précise que 1 % des royalties du CD sera octroyé, ce qui
représentera une somme d'environ 150 000 à 200 000 euros. Fermez le ban!
Les Petits Chanteurs de Saint-Marc sont contents. Leurs familles sont
contentes. Le chef de coeur est content. Les responsables sont contents.
Tout le monde est content jusqu'à la semaine dernière, lorsque le père
d'une choriste rompt le bel unanimisme. Contrairement aux autres familles,
il proteste contre les cadences infernales que l'on a imposées aux enfants
depuis la sortie du film (concerts, enregistrements, émissions de radio et
de télévision, déplacements) et menace de déposer plainte si sa fille ne
reçoit pas une "part légitime" des bénéfices.
Aussitôt, les attaché(e)s de presse entrent en action, les producteurs
s'offusquent, les avocats virevoltent. Tous se révèlent de redoutables
juristes capables de vous expliquer, textes à l'appui, que chaque
convention signée a été et sera scrupuleusement respectée. Les voilà
déployant habilement leurs arguments et leurs arguties, experts en
explications de textes et de lois, en démonstrations juridiques et
contractuelles. Ils rejettent la requête du père de famille comme une
incongruité, une grossièreté proférée dans un salon.
Cela rappelle bien sûr la mésaventure de Georges Lopez, l'instituteur du
documentaire Etre et avoir, qui s'était vu refuser toute gratification exceptionnelle après sa tournée de promotion et le succès du film en salles. L'affaire s'envenima.
Il y eut procès et débâcle judiciaire pour l'instituteur, mal armé pour
combattre sur le terrain du droit.Un geste aurait sans doute, certainement, suffi pour éviter ce pugilat judiciaire. Que demandait l'instituteur sinon une forme d'élégance, la juste appréciation d'un apport, la reconnaissance d'une prestation exceptionnelle ? Entre gentlemen. Mais la maison de production et le réalisateur avaient parié sur le droit, tandis que le malheureux se croyait sûr de son bon droit. La lutte était trop inégale.
Idem avec les choristes. Un père peut bien demander une "part légitime", réclamer, exiger, tempêter. On préfère l'ignorer. Comme si la géographie
sociale devait rester immuable, avec classes et frontières étanches : d'un
côté, les professionnels de la profession, les bénéficiaires béats ; de
l'autre, les amateurs, les candides et les modestes. Comme si le monde du divertissement et celui du patronage ne s'étaient pas rencontrés. Comme si l'un n'avait pas nourri l'autre.
On croyait ce fossé-là aboli. On le pensait comblé depuis le large
effondrement du mur entre amateurs et professionnels chez les sportifs.
C'est une erreur : les pros se satisfont parfaitement de l'existence de
bénévoles retranchés de tous les avantages et profits de la vie
matérielle. Ils ne voient aucun inconvénient à engranger tous les
bénéfices et à laisser aux âmes simples les miettes d'une menue notoriété.
Que les humbles qui apprécient l'apostolat soient sanctifiés...
Le plus paradoxal, dans cette histoire, reste le renversement des
positions. Alors que les producteurs s'inquiètent légitimement de
l'érosion de leurs royalties en raison des multiples piratages dont les
?uvres (CD, DVD) font l'objet, certains n'hésitent pas à pomper tout ce
qu'ils peuvent du travail de bénévoles réunis par le seul plaisir de
partager ensemble leur passion. Confrontés au choc de la revendication
tous azimuts du gratuit (sur le livre, la presse, les films, la musique),
ils ne perçoivent aucune contradiction à piocher largement dans le travail
offert généreusement par d'autres.
C'est un beau mot, bénévole. Encore ne faudrait-il pas le piétiner.
Laurent Greilsamer
ARTICLE PARU DANS L'EDITION DU 15.03.05
 
José Carlos Abrantes | 8:11 da manhã | 0 comments
terça-feira, março 15, 2005
IMAGENS DO PAPA
Do texto de Miguel Gaspar no DN, de hoje:

“A curta deslocação entre a clínica Gemelli até ao Vaticano quase atingia a medida mediática das grandes viagens. Cada alteração do estado de saúde do Papa atrai uma maior atenção dos media. A curiosidade do evento não era o facto de esta ter sido acompanhada em permanência pelos fiéis, mas sim a precupação que levou à colocação de uma câmara no interior da viatura. Isto sim, era uma novidade.”
Ou de como os dispositivos produzem imagens pensadas, reflectidas, servidoras de estratégias de comunicação.
 
José Carlos Abrantes | 11:14 da tarde | 0 comments
segunda-feira, março 14, 2005
AS IMAGENS DE DURER

estão em Madrid, no Prado. Já aqui me referi à imagem do rinoceronte que o pintor fez sem nunca tiver visto um, em carne e osso. Neste texto há algumas informações adicionais sobre o assunto.
 
José Carlos Abrantes | 11:38 da tarde | 1 comments
sábado, março 12, 2005
Dois anos de vida

Em 11 de Março de 2003 escrevi

"Educação à imagem...uma proposta...."

mas so a 12 coloquei um conteúdo:

LIVROS

O último livro de Serge Tisseron "Les bienfaits des Images" é um livro estimulante com uma tónica mais sobre os benefícios das imagens do que sobre os seus malefícios. O autor não deixa contudo de reflectir sobre quando e como estas se tornam nocivas.
Na opinião de Serge Tisseron as imagens de actualidade tornam mais necessária a educação do olhar do que as imagens de ficção...pag 94.
Tisseron, Serge, Les Bienfaits des Images, Paris, Odile Jacob, 2002

Foi assim que começou. Ainda não sei quando e como acabará.
 
José Carlos Abrantes | 8:24 da manhã | 0 comments
sexta-feira, março 11, 2005
WIKIPEDIA

Tive que fazer uma pesquisa sobre Susan Sontag. Fui cair à wikipedia . Estou cada vez mais "fã".
 
José Carlos Abrantes | 10:33 da tarde | 0 comments
quarta-feira, março 09, 2005
CONFERÊNCIA

Media Skills and Competence Conference
26-27 May, 2005, in Tampere, Finland

Call for papers

Media Skills and Competence -conference
http://www.uta.fi/conference/mediaskills/ will be in Tampere, Finland 26-27
May, 2005. The conference is organized by Hypermedia Laboratory of
University of Tampere in cooperation with The European Centre for Media
Literacy -project http://ecml.pc.unicatt.it/. The other partners in the
project are Universitá Cattolica del Sacro Cuore in Italy and Centre for
Social Innovation in Austria, and Microsoft (EdSG).

The second conference day, May 27th, will concentrate on the research of
the media literacy, media competence and themes related to them. There will
be a full day track for researchers, academics, scientists and other
interested. For this scientific track we are asking for abstracts. Maximum
of ten papers will be accepted. Each paper will have 10-20 minutes for
presentation. More detailed information will be given together with the
announcement of acceptance. One writer per an accepted paper will be
granted a free conference participation.

The themes of the papers may include
o European Cultural Diversity
o Multicultural challenges
o Values and identities
o Writing and speaking in the audiovisual age
o Image creation and visual literacy
o Digital divide: dimensions and threats
o Social and political meanings of media messages
o Intellectual dimension of vocational skills
o Media competence
o Digital Competence
o History of modern literacies
o Gender issues in literacy
o Education and new literacies
o Who needs what literacies?
o Meaning of traditional literacy
o Literacies and human senses
o Should we read animal languages?
o Information overflow
o Disinformation and information war
o Silence and privacy in the age of media
o How to introduce media literacy to schools
o Working life and media literacies
o Relationship between media literacy and e-learning

Abstracts
Please, return the maximum of two pages abstract with your contact
information by 18th March 2005 to: hyperactive@uta.fi. The information
about acceptance will be given 11th April.

The writer(s) of the papers will have time after the acceptance to modify
and specify the paper. The abstracts of the accepted papers will be given
to the conference delegates during the conference and published in the
conference website after the conference. For this more detailed information
is given later.

Important dates
18.3. deadline for abstracts
11.4. acceptance of the abstracts
26.-27.5. conference in Tampere

Further information
For any further information and information about the registration, please,
see the website of the conference
http://www.uta.fi/conference/mediaskills/, or contact:

Tiina Järvinen, coordinator of the conference
hyperactive@uta.fi
tel. +358 (0)50 329 8543.
 
José Carlos Abrantes | 12:45 da tarde | 0 comments
segunda-feira, março 07, 2005
IMGENS DO PASSADO

A anunciada retirada da imagem de Diogo Freitas do Amaral da sede do CDS é um acto simbólico (anunciado) que desencadeou reacções contra do interior do família democrata cristã. Quem compreende as imagens como a presença do ausente percebe o incómodo para aos que frequentam o Largo do Caldas. Aquele presente/ausente já não é da família e por isso tem que ser expedido para a actual família de acolhimento (o PS). Por isso o envio da imagem, a expedição do presente/ausente para o lugar onde agora está presente. Não se pode apagar o passado das instituições, fazendo de conta que o CDS só começa amanhã, que não existiu ontem.
 
José Carlos Abrantes | 8:09 da tarde | 0 comments
sexta-feira, março 04, 2005
EDUCAÇÃO À IMAGEM: o que a justifica 3

As imagens precisam de ser contextualizadas, conhecermos a sua história, as estórias que encerram. As “100 fotos do século”, em livro como em video (que passaram na SIC) são um belo exemplo de um trabalho deste tipo que elucida e dá uma compreensão mais complexa das imagens. O depoimento de quem fez a fotografia ou de quem foi fotografado, os elementos de caracterização da época histórica ou as relações que a fotografia estabeleceu com outras imagens ou factos da época, funcionam como elementos explicativos, como teias de complexidade que as imagens tecem. Incluisive com as palavras que as ajudam a dizer.
 
José Carlos Abrantes | 10:41 da tarde | 0 comments
quinta-feira, março 03, 2005
EDUCAÇÃO À IMAGEM: o que a justifica 2

Uma das razões que justifica a educação para a imagem é a da sua partilha colectiva. Sabermos que outros vêm o mesmo que nós ou que fazem outras escolhas. Saber que nas mesmas escolhas há aspectos importantes para mim que não são para o o outro e vice-versa. Saber que aquele tem informação sobre as imagens que eu não tenho. Darmos aos outros as nossas razões, fazendo um esforço para explicitarmos por que gostamos ou não das imagens que vemos. Partilhar na família, na escola ou noutros locais.
 
José Carlos Abrantes | 2:58 da tarde | 0 comments
terça-feira, março 01, 2005
EDUCAÇÃO À IMAGEM: o que a justifica 1

As imagens são hoje um tsunami permanente, sobretudo as imagens de televisão. O tsunami mostrou ser mortífero. Mas uma criança inglesa que tinha tido uma aula sobre este assunto, não só se salvou como também salvou as outras pessoas que estavam na praia. Ainda recentemente ouvi Carlos Fiolhais, numa conferência. Insistiu muito sobre o termos que nos afastar da costa se houver um esvaziamento repentino do mar. E há tempo para isso.

Julgo que as imagens precisam também de reflexão: saber as que ver, quando, que história têm as imagens que vemos, como são fabricadas, como as partilhar com os outros...Talvez com a reflexão as imagens sejam como os tsunamis controlados. E se há lugar para esta reflexão é a escola, as famílias ou outros lugares de vivência colectiva.
 
José Carlos Abrantes | 11:27 da tarde | 1 comments